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Les premiers dignitaires

Les premiers dignitaires

André Milhan

Avec le recul, il apparaît comme le véritable père-fondateur, et ensuite l'âme de l'Académie ; il consacrera à son "enfant" les treize dernières années de sa vie. Sa disparition assez brusque, en 1970, affaiblira indéniablement la marche de l'Académie.

Milhan est un homme de convictions, mais aussi un personnage qui se complait en retrait, certainement à cause de l'accident qui l'a laissé infirme dès son enfance. Il ne postule donc pas pour la présidence, mais se fait nommer (ou se nomme …) Secrétaire Perpétuel, et ne quittera ce poste que le jour de son décès. Durant tout son mandat, il tient scrupuleusement les minutes des séances, et se démène en permanence pour que son vaisseau continue à avancer dans le bon sens.

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Albert Varnet

Il apparaît comme l'autre archi-fidèle compagnon de route de l'Académie. Ce banquier, décrit comme un fin lettré et un poète, se passionne pour les œuvres sociales en faveur de l'enfance inadaptée. Il est Trésorier de l'Académie de manière ininterrompue de 1957 à 1964, puis à nouveau de 1966 à 1971 ; entre les deux, il aura assumé durant deux ans la charge de Président, à une période où l'Académie paraît avoir traversé une première zone de turbulences (entre autres, Milhan a été contesté dans son rôle de Secrétaire Perpétuel, et certains académiciens lui ont imposé René Muzellec comme Secrétaire Adjoint). Varnet démissionne en 1971 au moment où le Président d'alors, Jean Miribel, part en laissant l'Académie dans un désarroi semble-t-il significatif.

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Pierre Richard

C'est le doyen de l'équipe. Journaliste, fondateur de l'hebdomadaire Le Valentinois, écrivain, auteur de pièces de théâtre, romancier-sportif, gastronome, il a une forte aura auprès des autres, mais doit être un caractère difficile et démissionne de l'Académie en septembre 1957 ; il revient cependant sur sa démission, est alors nommé Mainteneur, mais semble conserver une certaine distance avec la compagnie. Il décède en 1961.

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Pierre Pontiès

Un ingénieur électricien, probablement en fin de carrière lorsqu'est fondée l'Académie. Il est bien entendu poète, mais s'occupe aussi de l'Action Catholique et surtout du Château du Cardinal à Tournon et du Château de Crussol, dont il sera conservateur. Il est le second Président de l'Académie (1958-1960), et en égard à son rôle dans la fondation, il sera nommé Président Émérite ; mais il devra attendre 1975 pour être élevé à la dignité de Président d'Honneur.

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Claude Boncompain

Pharmacien mais aussi poète, romancier, essayiste, journaliste, conférencier, est décrit comme un personnage brillant "à la belle voix lente et profonde, aux raccourcis saisissants, à l'humour dévastateur, aux joyeuses condamnations, aux révélations fulgurantes". Il fait partie de ceux qui ont contribué à la notoriété du facteur Cheval. Il refusera la présidence en septembre 1968, mais aura été trois fois Vice-Président, au titre de la section Lettres.

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Raymond Vallentin du Cheylard

D'une famille de juristes et de passionnés du patrimoine - est une très forte personnalité. Il est appelé par André Milhan - un ami d'adolescence - à être le premier Président de l'Académie, alors qu'il n'a pas participé à l'étincelle des premiers instants. Dans les comptes-rendus de séances que rédige Milhan sous sa présidence, et ensuite dans les dix ans qui suivront, transparaît la grande admiration qu'avait Milhan pour Vallentin du Cheylard.

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Parmi la génération de la première heure, deux autres figures ressortent également des archives :

  • L'avocat Alain Borne, qui a 42 ans lors de la fondation de l'Académie et est estimé de ses confrères académiciens autant pour sa notoriété professionnelle (il a été bâtonnier du Barreau de Montélimar) que pour ses talents en poésie : "avant même d'avoir 40 ans, il était considéré comme un de chefs de la nouvelle génération poétique". Il se tue en décembre 1962 dans un accident d'auto.
  • La musicienne-musicologue Yvonne Lançon "femme remarquable et organisatrice hors pair", très impliquée dans le mouvement Jeunesses Musicales de France. Elle assume la présidence de septembre 1966 à septembre 1968, et semble avoir été une très bonne présidente, reconnue comme telle par tous. Elle aurait été la première femme à avoir présidé une académie en France.